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Georges Gloukoviezoff, Nicolas Rebière : Microcrédit contre pauvreté : des prêts entre solidarité et marché//

Georges Gloukoviezoff, Nicolas Rebière
Editeur : Les éditions de l’atelier
160 p.

[Présentation éditeur]
Même si le contexte économique ne plaide pas en faveur du crédit, depuis 2005 plus de 44 000 personnes alors exclues du crédit bancaire se sont vues octroyer un microcrédit personnel. Une démarche visant à favoriser l’intégration ou la réintégration sociale, et un outil visant à améliorer l’inclusion au système bancaire. Le livre Microcrédit contre pauvreté, écrit par les deux meilleurs spécialistes du microcrédit, paru le 24 octobre 2013 aux Editions de l’Atelier, en propose aujourd’hui une évaluation. Il propose également une mise en perspective et formule des recommandations.
Cet outil répond-il véritablement aux besoins de financement des emprunteurs ? Parviennent-ils grâce à lui à réaliser leurs projets et à améliorer ou à préserver leur situation ? Ses caractéristiques sont-elles adaptées à leurs possibilités budgétaires ? Plus largement, le microcrédit est-il une innovation sociale pertinente pour faire face notamment aux défis que représentent les conséquences de la crise financière ?
Dans leur livre, Georges Gloukoviezoff et Nicolas Rebière reprennent les initiatives développées par les différents acteurs du microcrédit en soulignant les conditions de réussite de la démarche, les réalités sociales, les réalités techniques, les réalités bancaires. Ils abordent les conséquences sociales et politiques de cette proposition et signalent également à titre d’exemple quelques expériences développées dans d’autres pays européens, pour aider à l’initiative et à la réflexion. Comme les auteurs le préconisent dans leur livre, il faut veiller à ne pas faire fausse route en laissant le microcrédit devenir un nouveau produit à commercialiser ou une aide sociale supplémentaire. Conserver son originalité lui permet au contraire de s’inscrire résolument dans le champ de l’économie sociale et solidaire, entre l’État et les marchés financiers. C’est la condition sine qua non pour que le microcrédit reste un outil pertinent de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

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